Origines du village

 Le village de Dun, semble avoir été initialement implanté au pied de son château féodal, au-dessus du hameau de Saint-Pastou : on parle alors de « Dun Vièlh »...

 Auparavant, Dun serait attaché à la période celtique (Dunum, 1034), mais aussi au gaulois (dunos), les deux origines signifiant « montagne, hauteur fortifiée » (colline puis forteresse).


Les de Lévis, fondateur du village actuel ?

 

Après la défaite des occitans, Dun est remise aux seigneurs de Lévis venus d’Ile de France. Ils remanient le château, certainement dans la seconde moitié du XIIIe siècle, et semblent être à l’origine de la fondation du village actuel au tournant des XIIIe et XIVe siècles et de son organisation régulière.

Les rues, en effet, se coupent à angle droit, délimitant des moulons d’habitation, dont un réservé à l’église et à la place. Cette dernière occupe un espace essentiel du village à plan régulier. On peut imaginer qu’elle était bordée de couverts, comme en témoigne la maison qui a conservé les siens.

Ces galeries résultent de l’usage de prolonger les étages d’habitation au-dessus de la rue. Ces avancées sont supportées par des arcades. Les marchandises sont alors étalées à l’abri des intempéries devant les échoppes du rez-de-chaussée. Les maisons sont organisées en longueur, présentant sur la place une façade étroite, pour que le plus grand nombre y ait accès.

 

Sur un plan établi au XVIIIe siècle, conservé aux Archives Départementales, des fossés remplis d’eau, alimentés par un ruisseau et par le canal du moulin, entourent la ville du côté sud et du côté nord. Leurs disparitions se situeraient entre le XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle car les fossés sont déjà comblés à ces dates là sur le cadastre Napoléonien.

Même s’il n’est pas question de remparts, les registres cadastraux du XVIIIe siècle font mentions d’une "porte d’Amont" et d’une "porte d’Aval".

Il est à noter également que cette structure en damiers, orientée nord-sud, est identique à celle de Mirepoix. Le fief des Lévis, après à sa destruction par une inondation, fut reconstruit à partir de 1289…Nous pouvons en supposer que les deux cités furent jumelles en leur reconstruction ?


La Maison à Solier

Sur la place du village, à proximité d’une autre maison à colombage, elle date du XIVe siècle et est  typique de l’Ariège (le solier est la partie haute de la maison). 

Entre les colombages, se trouvent le « paillebart » qui est de l’argile séchée mêlée à de la paille également séchée, le tout remplissant des intervalles. Cette maison était semble-t-il une des anciennes forges du village.

 


Références

* Relevés panneaux « Pays d’art et d’histoire » de Dun ... Mais pas seulement !

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